Alexis Rochet a 30 ans et après le confinement, il quitte sa carrière d’ingénieur pour prendre le large. Son idée, celle de se lancer le défi, en collaboration avec Espérance banlieues, de participer à la Mini Transat. En s’engageant dans cette aventure, il espère transmettre un message positif aux jeunes afin de les inciter à croire en leurs rêves.
“Nous sommes le frein à nos propres ambitions”, déclare aux enfants Alexis Rochet que pourtant rien ne prédestinait à prendre la mer. Pour cet ingénieur devenu marin depuis, il faut toujours se lancer des défis et tenter de se dépasser.
L’aventure commence durant le confinement, “J’aimais beaucoup mon travail, mais j’avais envie de me challenger”, dit-il. Une vidéo de la Mini Transat lui a donné envie de se lancer, “J’ai pensé, c’est un défi pour moi, il faut obligatoirement que je le fasse”, évoque-t-il en souriant.
Quand Alexis Rochet a une idée en tête, il s’y tient. En 2021, il achète son premier voilier et se lance dans l’aventure,“Je me suis entraîné avec le Pôle de La Rochelle en participant à quelques courses”, explique-t-il. Après plusieurs entraînements, il est sélectionné pour participer à la Mini Transat, une compétition de voiliers en solitaire ayant lieu tous les deux ans.
Convaincu de l’importance de l’éducation et partageant les valeurs d’Espérance banlieues, il déclare : “Le dépassement de soi est une notion importante pour moi, que j’ai retrouvée chez l’association, l’éducation et l’ambition vont de pair”. C’est ainsi que son bateau arborera fièrement les couleurs d’Espérance banlieues, “L’éducation est très importante car elle nous donne les outils pour se dépasser”, finit-il.
Il espère, à travers cette compétition, donner aux jeunes une image de fonceur. Pour lui, tout est possible à partir du moment où nous le croyons, “Il ne faut pas avoir peur de prendre des risques et d’échouer car c’est comme ça qu’on apprend”. “Cela permet de se découvrir, et de développer ses propres qualités”, termine-t-il d’un air souriant.
La Mini-Transat n’est pas encore terminée qu’il pense déjà à la prochaine étape,“Mon rêve ultime, comme beaucoup de navigateurs, c’est de faire le Vendée Globe”, affirme-t-il. Mais il avoue tout de même que c’est un énorme investissement personnel.
Bien qu’il y ait des obstacles, il compte tenir parole et espère que son parcours sera une source d’inspiration pour les jeunes.