Djamel Cherigui en pleine séance de dédicace.

Le cours La Cordée a eu le plaisir de recevoir Djamel Cherigui, un célèbre auteur roubaisien au parcours atypique. En effet, avant d’être l’écrivain à succès que l’on connait aujourd’hui, Djamel Cherigui tenait une épicerie bien connue des roubaisiens dont il est encore le propriétaire.

Agé de 37 ans, il en est à son deuxième ouvrage. Après le succès de son premier livre “La Sainte Touche”, vendu à plus de 20 000 exemplaires, le roubaisien a décidé de poursuivre sa carrière littéraire en publiant “Le Balato”. Pour l’auteur, la lecture représente tout, c’est plus qu’une passion, une nécessité. “C’est quelque chose de boulimique”, déclare-t-il souriant.

Incité par sa maman à profiter des plaisirs de la lecture dès l’enfance, il ne cessera plus de se plonger dans les « classiques » de la littérature : des “Enfants de Timpelbach” de Henry Winterfeld, aux “Misérables” de Victor Hugo, lire tiendra une place prépondérante dans sa vie. “Dès que j’étais sage, ma mère m’achetait un livre donc je me tenais à carreau”, raconte-t-il. En revanche, peu passionné par les études, il quitte l’école à 16 ans. Dix ans plus tard il créera son épicerie, “Le Parvis” à Roubaix, dans laquelle il travaille encore. Et c’est derrière son comptoir, en attendant ses clients, qu’il dévore roman après roman. “Dans mon épicerie, je lisais avec frénésie”, dit-il. Le passage de la lecture à l’écriture se fera un peu plus tard, à 25 ans.

“C’est avec les mots qu’on devient libre”, dévoilera-t-il aux enfants de La Cordée. Pour l’écrivain, la pratique de la lecture donne à l’esprit les mots pour accéder à la liberté. “Je ne me suis jamais senti aussi libre que quand j’ai commencé à lire des livres” conclut-il. Une phrase inspirante, par laquelle il invita les enfants à profiter des trésors de la littérature.

*Merci à Marie et Elodie du Pôle « bénévoles » et Bénédicte et Christilla de la Commission « parents » pour l’organisation de cet événement.